Qui est un couvreur ? #
Le métier passionnant et méconnu de couvreur
Les métiers du bâtiment sont légion, mais un en particulier retient notre attention aujourd’hui : le métier de couvreur. Professionnel de premier rang dans la construction et la rénovation des toits, le couvreur manque pourtant à l’appel. Pourquoi un tel déséquilibre entre offre et demande ? Quels sont les risques et les avantages de cette profession ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble.
Un métier d’exception
L’artisan couvreur ne s’improvise pas. Il nécessite un apprentissage poussé et plusieurs années d’expérience. On s’interroge souvent sur la durée de formation nécessaire à l’apprentissage de ce métier. Pourtant, même s’il nécessite des années d’étude, cette voie est loin d’être une voie de garage. Il existe également des postes de couvreurs qui figurent parmi les mieux rémunérés sans diplôme.
Le métier de couvreur s’inscrit dans une dimension patrimoniale forte, une dimension presque immortelle, au point d’être en lice pour être inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Cette noble profession est l’héritière d’un savoir-faire fascinant qui se transmet de génération en génération.
La réalité quotidienne du métier de couvreur
Si le métier de couvreur est indéniablement passionnant, il porte aussi une grande part de risque. Comme l’explique Alexandre, couvreur expérimenté, les risques sont une réalité quotidienne pour ces artisans qui travaillent en hauteur.
Malgré ces risques, certains y trouvent un véritable amour de la profession. Le métier de chaumier, par exemple, offre une relation particulière avec la nature. Les couvreurs, comme Jean-Yves Nicholas qui a célébré récemment les 25 ans de son entreprise, témoignent d’une passion et d’un dévouement pour leur travail qui transcendent les difficultés liées à la profession.
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La place de la femme dans le métier de couvreur
Il est important de souligner que le métier de couvreur n’est pas uniquement réservé aux hommes. Même si elles sont encore sous-représentées, de plus en plus de femmes s’adonnent à cette profession comme en témoigne Karine, qui est couvreuse. Il est manifeste que ce métier demande des qualités de rigueur, de précision et d’endurance, mais il n’est pas conditionné à un genre.
Au final, être couvreur, c’est choisir la voie de l’artisanat, des métiers manuels et de l’apprentissage constant. C’est choisir le contact direct avec une clientèle différente chaque jour, la satisfaction du travail bien fait et la fierté de bâtir quelque chose de durable. Alors, prêt à embrasser la carrière de couvreur ?